par zyl » Dim Nov 22, 2009 6:37 pm
un week end en N2
de Lison Ollagnier
tout a commencé en cette belle journée du 18 octobre où Lison, sympathique joueuse du COC, avait accédé à la N2 pour la première fois de sa vie, reproduisant ainsi l'exploit de sa coéquipière Isabelle l'an passé.
elle se rendit donc à Bobigny le samedi 21 novembre après 15 jours sans entrainement et sans nuit de plus de 5h. forte des ses premières années sur Paris, elle savait maintenant préparer son trajet méthodiquement la veille, trouver les plan à la sortie du métro qui la mènerait au gymnase Jesse Owens dans les plus bref délais.
elle arriva donc à 13h30 à la salle pour le rituel du pointage au cours du quel on lui remit une enveloppe.
elle se dirigea ensuite vers le fond de la petite salla de Bobigny afin d'y trouver un siège sur lequel elle pourrait poser ses fesses et sous lequel elle pourrai ranger son sac. puis elle ouvrit l'enveloppe non sans une certaine excitation à l'idée de découvrir ce qu'elle contenait. après une étude approfondie des document et une longue période de décriptage des chiffres et des lettres inscrits sur ces derneirs elle réussi à comprendre toute l'organisation de ce tour d'indiv : listing des joueurs et joureuses, poules, heure et table auxquelles se jouaient chacun des match du week end. l'enveloppe contenait aussi un dossart (le 15) et une fiche d'inscription au repas du lendemain.lison commença à prendre conscience qu'elle venait d'entrer dans un monde qui lui était complètement inconnu : le haut niveau.
après un bref coup d'oeil au listing lison s'aperçu que les trois 19 avait l'air aussi perdu du côté des garçons que la 6 du côté des filles.
à la lecture de ces document le week end s'annonçait plutot douloureux : premier match 15h30 contre une 14, deuxième match 17h30 contre une 11 et dernier match 19h30 contre une 9, (chaque match de fille étant entrecoupé d'un match de garçon). de plus lison avait eu la bonne idée de s'installer juste à côté d'un groupe de beauf venu de la région centre : un papa et sa fille (la 9 de ma poule) et un con et sa femme ainsi que leur bébé de 2 mois à peine.
après une courte période que l'on pourrait qualifier l'échauffement pour notre jouesue, les premier match furent lancés. pas d'appel au micro. grâce aux précieux documents chaque joueur savait,son heure venue ,rejoindre sa table et son arbitre officiel.
c'est alors que lison prit conscience que tout ce qu'elle avait appris en formation d'arbitrage n'était pas inutile: vérification de la hauteur des filets, vérification des dossar, vérification des raquettes, lancé de jeton pour déterminer le service, mise à 0 des marqueur seulement au moment ou commence le match, bref des pratiques habiutelles pour la plupart des joueurs de la salle mais complètement iréélles pour notre joueuse.
vint son tour de se rendre à la table pour affronter sa première adversaire, la 14 au meilleur des 7 manches.
tirage chanceux du service puis 2 min réglementaires d'échauffement au court duquel lison se rendit compte qu'elle ne touchait pas beaucoup de balle. était ce la faute de la fatigue accumulée ses derniers temps ? du stresse de la N2 ? du manque d'entrainement ? non. tout simplement l'organisation avait décidé qu'aujourd'hui on jouerai avec des balles blanches sur des table bleues...
3 points de marqués lors du premier set puis 5 lors du deuxième. au fur et à mesure des échanges notre joueuse autrefois surnomée Le Hachoir commença à affuter sa lame et à faire craquer son adversaire jusqu'à lui prendre le 3è set. malheureusement malgrès les balles hyper taillées et les Kinder surprises elle s'inclina 4-1 et retourna à son siège afin de profiter du spéctacle qu'offraient les garçons.
arriva le deuxième match contre la 11 de la poule. c'est sans grande résistance que lison enchaina avec une deuxième défaite 4-0 contre une joueuse aux balles plus molle que molle et aux démarrages plus lents que lents. kinder surprises et meme Maxi kinder surprises et marmittte de moules n'y auront rien fait.
enfin dernier match de la journée contre la petite 9 du groupe de beauf qui siège aux côtés de lison. dès l'échauffement elle comprit qu'elle avait à faire à ce qui s'appelle "une 9 traquenard" dans le jargon pongistique. elle avait en effet battu la 11 de la poule et pris un set à la 14. le match s'annonçait difficile. effectivement après 20 min de jeu lison était menée 2 sets à 0. c'est alors que l'incroyable se produit. deux voix se mirent à résonner dans sa tête. tout d'abord celle de son coach Arnal Galais qui l'avait mené au titre de championne de france FSCF à son arrivée sur Paris et qui lui disait "prend tout en revers !!" et la voix de son père qui lui disait " tu la pilonnes dans le revers et quand elle pivote pour démarrer tu bloque à l'opposé". dès lors lison s'appliqua à combiner ses deux conseils sortis d'on ne sait où pour faire craquer son adversaire et lui arracher sans aucune pitié et meme avec un léger sourrire de satisfaction au coin de la bouche les 4 sets suivants.
cette victoire marqua la fin de la première journée et permit à lison de limiter les dégâts côté points. en revanche il ne lui fallut pas longtemps avant de se rendre compte que sa petite victoire 4-2 n'allait pas suffir à éffacer sa cuisante défaite 4-0 au moment du goalaverage. lison en était maintenant certaine le lendemain elle attaquerai la journée du côté des perdants.
ce fut fatiguée, très fatiguée qu'elle arriva au gymnase le dimanche matin à 9h pour le pointage car elle la veille au soir elle s'était rendu au concert du célèbre groupe Whiskybaba et ne s'était, une fois de plus, pas couchée avant 2h.
bref elle remarqua qu'il n'y avait en fait pas de pointage le dimanche matin étant donné que le juge arbite avait gardé les licences. après un rapide coup d'oeil au tableau ce fut amèrement qu'elle prit conscience qu'elle ne jouerai pas avant 12h. qu'à cela ne tienne, elle alla se poser sur sa chaise et apprécier le spectacle que les numérotés offraient. ça et là elle surpris des conversations plutôt irréelles :
"t'as vu le joueur qui vient de perdre contre Duchnoc, il est 20, pourtant il jouait plutôt pas mal". même lison commençait à avoir de la peine pour un autre malheureux 20 qui était en train de se faire tordre en deux sous ses yeux.
suite à une échauffement plutôt prometteur pour la suite des évènements notre joueuse arriva à la table pour son premier match de la journée contre une 12. 4 sets plus tard lison s'en retournait la mort dans l'âme sur sa chaise attendre le match suivant.
dans la salle la tension était palpable. nombreux étaient les marqueurs qui affichaient des 3-3 ou des 2-2, les arbitres intervenaient de plus en plus souvent ne distribuant pour la plupart que des avertissments. on obligeai des joueur à recouper les revêtements de leur raquette parce qu'ils dépassaient de 1mm.
puis vint le moment pour notre hachoir de jouer son match pour les place 13 à 16 contre une 14 qui s'était perdu dans le tableau KO et qui n'avait probablement jamais réussi à retrouver son chemin. lison se dit qu'elle tenait peut etre là une belle occasion de faire sa perf du week end. Et elle n'avait pas tors seulement elle ne réussi jamais à saisir cette occasion. bien qu'elle marqua ses 2 premiers sets de la journée, elle finit par s'incliner 4-2 obtenant ainsi les compliments de l'arbitre pour ce match fort agréable à arbitrer et les remerciements de son adversaires pour sa sympathie à la table. lison commençait à comprendre qu'elle n'était peut être plus faite pour la compétition.
une crêpe, un lion et une pomme plus tard débuta le dernier match du week end. le match très convoité pour la dernière et avant dernière place. les 2min d'échauffement lui suffirent à comprendre que la "6 traquenard" n'allait, elle, pas laisser passer l'occasion de faire sa perf de la journée. 5 sets plus tard s'en était bel et bien fini. la simple vu du picot revers de son adversaire avait fait basculé lison dans un état de stresse et d'énervement des plus total. Et cette fois ci ni Arnal ni son père n'était venu l'aider.
c'est seule, énervée, déprimée et fatiguée que lison quitta la salle en Mère Noël ayant distibuée généreusement ses points à qui voulait bien venir les prendre.
Fin