le ping c'est vraiment un sport de fiote!
Posté: Lun Avr 07, 2008 5:19 pm
Comme j'ai raté le match par équipe de vendredi dernier pour être frais au marathon de paris de dimanche voici un gros résumé de cette petite course...
Objectif 3h30:
6 avril 2008 6h30. Je suis réveillé depuis déjà 1h lorsque mon réveil se mets à sonner. Un café, je m'enduit de vaseline aux endroits où ca va frotter et c'est partit. Heureusement le mélange pluie neige vent fort promis par météo france n'est pas au rendez vous. Sur le trajet qui m'amène aux champs élysées je mange le gateau energétique que m'a conseillé la publicité. (argument suprème: se mange 1h avant la course contre 3h pour 1 petit dej classique, vendu!)
50 minutes avant le départ je me positionne dans le sas des 3h30 je suis pratiquement tout devant à 1 metre du sas des 3h15. Ca se rempli vite, il est 8h 40, départ dans 5 minutes, l'heure est venu de pisser dans la bouteille pour ne pas perdre ma place. Depuis un moment déja mon cardio monte alors que je ne bouge pas!! Au moment du coup de feu je suis à 110bpm contre 70-75 habituellement, serai-je stressé?
Top départ! ça trottine jusqu'à la ligne de départ que je mets un peu plus d'1min30s à franchir en évitant les pulls dont tout le monde s'est débarassé par terre et je me dirige direct sur le côté gauche de l'avenue car dans les couloir y'a moins de monde, je peux prendre mon rythme de course pratiquement tout de suite et suis à 180 bpm tout le 1er km ce qui est élevé mais je me dis que c'est normal au début (en effet mon coeur ne fera que ralentir tout au long de la course). C'est alors qu'il faut apprendre à gérer les virages, car comme tout le monde veut les prendre à la corde c'est soit l'embouteillage à l'intérieur, soit ralonger la distance à l'extérieur j'opte pour la première solution. Il faut aussi gérer les ravitos: Ce qui est drôle c'est qu'on à l'impression d'être sur l'autoroute, ils sont signalés par un gros panneau bleu 200 metres avant. Une fois aux tables c'est un peu la guerre pour ne pas se faire percuter ou percuter les autres coureurs ou encore glisser sur les peaux de bananes qui jonchent le sol.
A partir du 10eme km mon coeur revient à son rythme normal (162-165bpm) pour une vitesse de 12,1km/h.
Au 14eme je suis toujours frais.J'y apercois mes collègues laurent et baudouin venus m'encourager(merci les gars!). Je continue, traverse le bois de vincennes avant de retourner sur paris et de passer le semi en 1h44, un peu en avance sur mes prévisions. Je croise mes parents 1km après.
Je me sens bien , jusque là tout m'a paru facile (encore heureux vu ce qui te reste encore à faire pensais-je à ce moment là).
En arrivant avenue daumesnil j'ai une idée farfelue: je me dis « ca se trouve j'aurais pas mal du tout avant la fin du marathon... » je décide malgré tout de m'en tenir à mon plan qui est de n'accélérer qu'au 30-35eme km. Vers le 25eme je commence à avoir compris le principe: un pied devant l'autre on boit, on mange et on attend que ca passe. Arrivent 4 tunnels (dont 1 hyper long!)dans lesquels il règne une atmosphère bizarre, il y fait chaud et moate et la lumière orange est vraiment horrible.
Les premières difficultés on commencé vers le 32eme, mes mollets commencent à se durcir légèrement, je croise à nouveau mes parents mais l'effort pour faire un signe de la main me paraît bien difficile. Au 33eme je croise camille mais le signe de la main n'est plus envisageable je force alors un sourire crispé. Il commence à y avoir depuis un moment des gens qui s'arretent, abandonnent ou marchent, ce qui est pénible à éviter.
35eme: dans l'avant dernier ravito, certains coureurs me font vraiment ralentir et je sens bien que mes jambes me font plus mal quand ils m'obligent à freiner. Pareil pour les virages où il n'est plus question de faire l'intérieur et de risquer de me faire ralentir sous peine de douleur. Je décide alors d'attaquer, certes pas très fort mais d'accélérer un poil. A partir du 37eme c'est sur j'ai mal partout dans les jambes mais je ne lacherait pas une seconde!!
40eme: dernier ravito un coureur s'arrete pratiquement net devant moi, impossible de ralentir je le percute à moitier et fonce sur la boisson energétique. Elle est dans un gobelet, j'en mets les ¾ en dehors de ma bouche et je continue, je me dis que je ne lacherai rien!
Ca y est, je franchit la ligne mythique des 42,195km et en m'arretant mes jambes deviennent encore plus dur mais je m'en fous je l'ai fait et en moins de 3h30 comme promis.
Temps réel: 3h27min40s
moyenne:12,19km/h
classement: 5312 sur 28844 partants
Objectif 3h30:
6 avril 2008 6h30. Je suis réveillé depuis déjà 1h lorsque mon réveil se mets à sonner. Un café, je m'enduit de vaseline aux endroits où ca va frotter et c'est partit. Heureusement le mélange pluie neige vent fort promis par météo france n'est pas au rendez vous. Sur le trajet qui m'amène aux champs élysées je mange le gateau energétique que m'a conseillé la publicité. (argument suprème: se mange 1h avant la course contre 3h pour 1 petit dej classique, vendu!)
50 minutes avant le départ je me positionne dans le sas des 3h30 je suis pratiquement tout devant à 1 metre du sas des 3h15. Ca se rempli vite, il est 8h 40, départ dans 5 minutes, l'heure est venu de pisser dans la bouteille pour ne pas perdre ma place. Depuis un moment déja mon cardio monte alors que je ne bouge pas!! Au moment du coup de feu je suis à 110bpm contre 70-75 habituellement, serai-je stressé?
Top départ! ça trottine jusqu'à la ligne de départ que je mets un peu plus d'1min30s à franchir en évitant les pulls dont tout le monde s'est débarassé par terre et je me dirige direct sur le côté gauche de l'avenue car dans les couloir y'a moins de monde, je peux prendre mon rythme de course pratiquement tout de suite et suis à 180 bpm tout le 1er km ce qui est élevé mais je me dis que c'est normal au début (en effet mon coeur ne fera que ralentir tout au long de la course). C'est alors qu'il faut apprendre à gérer les virages, car comme tout le monde veut les prendre à la corde c'est soit l'embouteillage à l'intérieur, soit ralonger la distance à l'extérieur j'opte pour la première solution. Il faut aussi gérer les ravitos: Ce qui est drôle c'est qu'on à l'impression d'être sur l'autoroute, ils sont signalés par un gros panneau bleu 200 metres avant. Une fois aux tables c'est un peu la guerre pour ne pas se faire percuter ou percuter les autres coureurs ou encore glisser sur les peaux de bananes qui jonchent le sol.
A partir du 10eme km mon coeur revient à son rythme normal (162-165bpm) pour une vitesse de 12,1km/h.
Au 14eme je suis toujours frais.J'y apercois mes collègues laurent et baudouin venus m'encourager(merci les gars!). Je continue, traverse le bois de vincennes avant de retourner sur paris et de passer le semi en 1h44, un peu en avance sur mes prévisions. Je croise mes parents 1km après.
Je me sens bien , jusque là tout m'a paru facile (encore heureux vu ce qui te reste encore à faire pensais-je à ce moment là).
En arrivant avenue daumesnil j'ai une idée farfelue: je me dis « ca se trouve j'aurais pas mal du tout avant la fin du marathon... » je décide malgré tout de m'en tenir à mon plan qui est de n'accélérer qu'au 30-35eme km. Vers le 25eme je commence à avoir compris le principe: un pied devant l'autre on boit, on mange et on attend que ca passe. Arrivent 4 tunnels (dont 1 hyper long!)dans lesquels il règne une atmosphère bizarre, il y fait chaud et moate et la lumière orange est vraiment horrible.
Les premières difficultés on commencé vers le 32eme, mes mollets commencent à se durcir légèrement, je croise à nouveau mes parents mais l'effort pour faire un signe de la main me paraît bien difficile. Au 33eme je croise camille mais le signe de la main n'est plus envisageable je force alors un sourire crispé. Il commence à y avoir depuis un moment des gens qui s'arretent, abandonnent ou marchent, ce qui est pénible à éviter.
35eme: dans l'avant dernier ravito, certains coureurs me font vraiment ralentir et je sens bien que mes jambes me font plus mal quand ils m'obligent à freiner. Pareil pour les virages où il n'est plus question de faire l'intérieur et de risquer de me faire ralentir sous peine de douleur. Je décide alors d'attaquer, certes pas très fort mais d'accélérer un poil. A partir du 37eme c'est sur j'ai mal partout dans les jambes mais je ne lacherait pas une seconde!!
40eme: dernier ravito un coureur s'arrete pratiquement net devant moi, impossible de ralentir je le percute à moitier et fonce sur la boisson energétique. Elle est dans un gobelet, j'en mets les ¾ en dehors de ma bouche et je continue, je me dis que je ne lacherai rien!
Ca y est, je franchit la ligne mythique des 42,195km et en m'arretant mes jambes deviennent encore plus dur mais je m'en fous je l'ai fait et en moins de 3h30 comme promis.
Temps réel: 3h27min40s
moyenne:12,19km/h
classement: 5312 sur 28844 partants