La vérité sur le chifoumi
Posté: Mar Jan 28, 2014 2:03 pm
Voilà vous saurez tout. Si cet extrait du "guide du chifoumi" vous donne envie, je peux vous envoyer par mail l'oeuvre complète réalisée par mes soins (et celle de guillaume Plane co-auteur)
Dans la même collection, il existe le "guide du pays de la louse", et le "guide de la bretagne"
"Le jeu du Chifoumi fut découvert presque par hasard par un jeune barbu, Philip Mortimer, qui tentait de résoudre le mystère de la grande pyramide avec son pote Francis : les hiéroglyphes n’étaient en fait que de gigantesques parties de Pierre – Feuille – Ciseaux (ou plutôt Chouette – Homme de Profil – Sceptre, comme on le disait à l’époque).
{…}
La nouvelle atteint le Collège de France. Là-bas, le séisme est énorme et la frénésie du jeu s’empare des cerveaux illustres transformant ce collège respectable en un endroit « fou fou fou ».
Les dommages collatéraux sont impressionnants : le croquet, le combat de viole de gambe, le polo à manches courtes, pourtant tendance à l’époque, disparaissent de la carte des jeux.
Montesquieu, Voltaire, Monge, Thalès, et même Lavoisier s’adonnent à cette nouvelle discipline. Ce dernier y sombra au point d’être affublé du sobriquet de « chimiste fou », surnom bientôt changé en chi-fou-miste par les racaillous du service Génie Electrique et Informatique Industrielle. "
ET EN BONUS : quelques éclaircissement sur le vocabulaire :
Les Termes Originaux
Les ustensiles Pierre – Feuille – Ciseaux sont devenus les plus connus et les plus utilisés. Cependant, on note l’usage non-désuet, dans les compétitions professionnelles, des termes de Chifoulogie : Shila, Waza, Touki et Woki (si on joue avec essuie-glace).
La Berrichonne
C’est par elle que la polémique arrive, c’est elle qui divise le monde du Chifoumi, qui renverse sur son passage les plus inébranlables certitudes forgées dans le marbre des années (dans le yaourt si vous êtes bulgare).
En bref, la question est la suivante :
« Puits » : y’a droit ou pas ? Le puits, élément central de la mythologie berrichonne et solognote, est en effet utilisé dans la région d’Aubigny-sur-Nère depuis le XVème siècle.
Selon Karl Marx et Didier Gustin, la Berrichonne induit un déséquilibre de classe en renforçant les joueurs de puits et de feuille. Malgré cela, n’ayant ni la télé, ni les livres, ni l’école, les berrichons continuent leurs pratiques barbares.
Dans la même collection, il existe le "guide du pays de la louse", et le "guide de la bretagne"
"Le jeu du Chifoumi fut découvert presque par hasard par un jeune barbu, Philip Mortimer, qui tentait de résoudre le mystère de la grande pyramide avec son pote Francis : les hiéroglyphes n’étaient en fait que de gigantesques parties de Pierre – Feuille – Ciseaux (ou plutôt Chouette – Homme de Profil – Sceptre, comme on le disait à l’époque).
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La nouvelle atteint le Collège de France. Là-bas, le séisme est énorme et la frénésie du jeu s’empare des cerveaux illustres transformant ce collège respectable en un endroit « fou fou fou ».
Les dommages collatéraux sont impressionnants : le croquet, le combat de viole de gambe, le polo à manches courtes, pourtant tendance à l’époque, disparaissent de la carte des jeux.
Montesquieu, Voltaire, Monge, Thalès, et même Lavoisier s’adonnent à cette nouvelle discipline. Ce dernier y sombra au point d’être affublé du sobriquet de « chimiste fou », surnom bientôt changé en chi-fou-miste par les racaillous du service Génie Electrique et Informatique Industrielle. "
ET EN BONUS : quelques éclaircissement sur le vocabulaire :
Les Termes Originaux
Les ustensiles Pierre – Feuille – Ciseaux sont devenus les plus connus et les plus utilisés. Cependant, on note l’usage non-désuet, dans les compétitions professionnelles, des termes de Chifoulogie : Shila, Waza, Touki et Woki (si on joue avec essuie-glace).
La Berrichonne
C’est par elle que la polémique arrive, c’est elle qui divise le monde du Chifoumi, qui renverse sur son passage les plus inébranlables certitudes forgées dans le marbre des années (dans le yaourt si vous êtes bulgare).
En bref, la question est la suivante :
« Puits » : y’a droit ou pas ? Le puits, élément central de la mythologie berrichonne et solognote, est en effet utilisé dans la région d’Aubigny-sur-Nère depuis le XVème siècle.
Selon Karl Marx et Didier Gustin, la Berrichonne induit un déséquilibre de classe en renforçant les joueurs de puits et de feuille. Malgré cela, n’ayant ni la télé, ni les livres, ni l’école, les berrichons continuent leurs pratiques barbares.